Bureau minimaliste - Skitterphoto / Pixabay

La mode de vie minimaliste ou l’art de se contenter de l’essentiel

Comme disait Tyler Durden dans Fight Club : « Les choses que l’on possède finissent toujours par nous posséder ». Un précurseur en termes de minimalisme !

En ce moment, le minimalisme a la côte ! Inspiré du Japon, ce mode de vie nous amène à nous recentrer sur l’essentiel en limitant nos possessions matérielles au minimum dont nous avons besoin pour vivre.

Nous retrouvons à cet égard deux principaux types de minimalistes : le minimaliste orienté bien-être et développement personnel et le minimaliste davantage militant, œuvrant pour diverses causes comme le zéro déchet et la déconsommation. Dans les deux cas de figure, chacun des adeptes de ce mouvement rompt avec les modes de consommation standards axés sur l’achat et la possession. Par ailleurs, les minimalistes sont plus enclins à l’hyperconnexion et à la participation à l’économie collaborative et circulaire. Comment ? En favorisant l’emprunt et la location à l’achat, ou en faisant l’acquisition d’objets utiles plus durables et réparables…

Mais plus que des convictions, il s’agit pour les adeptes d’une véritable quête de sens et d’un signe d’appartenance à un groupe. Un groupe non conformiste s’opposant en quelque sorte au système… Mais un groupe qui ne cesse de s’élargir !

En creusant plus loin, la sobriété apparente des minimalistes est trompeuse. Le minimalisme ne s’apparente en effet en aucun cas à de l’austérité. Au contraire, il s’agit de croquer la vie à pleine dent en se focalisant plus sur le « faire » que « l’avoir ». On préférera ainsi une balade en famille plutôt qu’un cadeau matériel, ou de dépenser davantage pour des expériences qui nous tiennent à coeur, comme des vacances et des voyages.

Cet art de vivre a désormais des centaines de milliers d’adeptes et ses « gourous ». Certains s’avèrent même extrêmes et jusqu’au-boutistes en cherchant sans cesse à vivre avec le moins d’objet possible. Une passion pouvant s’apparenter à une religion !

Un mouvement qui questionne

Dans cet article, nous répondrons aux questions que l’on peut se poser sur le sujet :

Quelles sont les origines du minimalisme ? Pourquoi ce mouvement prend-il de l’ampleur ?

Pourquoi le minimalisme est bon pour le bien être et la planète ?

Comment devenir minimaliste étape par étape ?

Les objets désordres - MoteOo / Pixabay
L’accumulation mène au désordre – MoteOo / Pixabay

Les origines du minimalisme

C’est au japon qu’est née, en quelque sorte, la tendance du minimalisme. Ce mode de vie est en premier lieu culturel et, en second lieu, contextuel.

En effet, la culture zen que l’on relie volontiers à la culture nippone, tout comme le bouddhisme, exhorte tout un chacun à puiser ses sources de bonheur au sein de soi-même. Il s’agit là de l’explication culturelle du minimalisme nippon. Contextuellement parlant, la vie au japon, notamment dans les grandes villes, est synonyme d’habitats exiguës ne laissant pas le loisir aux japonais de s’adonner à l’accumulation. Les japonais sont également bien souvent confrontés à des tremblements de terre et autres catastrophes naturelles à l’issue desquelles il est nécessaire de tout reconstruire, et de tout recommencer. Le minimalisme devient alors une nécessité.

Certaines personnes ayant subi un tel drame, comme une inondation ou un incendie, comprennent généralement ce sentiment. En recommençant sa vie de manière forcée, on revient à l’essentiel. On ne se rachète plus des centaines de livres, des bibelots divers et variés, un tas d’objets inutilisés… Généralement, au sortir de la crise, leur intérieur est on ne peut plus épuré. Et le reste longtemps.

Désormais, le minimalisme ne se cantonne plus au Japon. Il est désormais partout dans le monde et dans tous les domaines. On parle aujourd’hui de salon minimaliste, de tatouage minimaliste, de design et de déco minimaliste, de dessin minimaliste ou de jeux spécifiques comme le UNO minimaliste… Il est également question de minimalisme artistique ou d’art minimal depuis les années 1960. Un mouvement artistique contemporain que l’on présente comme l’héritier du modernisme et du Bauhaus. Ludwig Mies van der Rohe, l’un des maîtres de ce dernier courant d’art, a en même quelque sorte jeté les bases du minimalisme avec sa devise « less is more ». Tout comme les minimalistes aujourd’hui, les adeptes de l’art minimal travaillaient par soustraction pour améliorer leur œuvres. Celles-ci, à leur aboutissement, se retrouvaient donc épurés, sobres, voire dépouillés.

Aujourd’hui, nous comptons donc en occident de plus en plus d’adeptes à une vie simple avec le minimum d’objets. Nous pouvons bien entendu expliquer le succès de la tendance par le contexte actuel, marqué par un refus de la surconsommation de certains, le développement des outils numériques, les crises économiques, financières et écologiques, la recherche de relations sociales… Ajoutons qu’il n’est pas difficile de devenir minimaliste, cette passion ne demandant aucun moyens financiers pour la vivre, cela va de soi !

Le minimalisme orienté bien être

Nous l’avons compris, le minimalisme n’est pas qu’une question de déco ou de design. Il s’agit d’un véritable mode de pensée visant à sans cesse chercher à épurer, à enlever ce qu’il y a de trop afin notamment d’atteindre le bonheur. Pourtant, dans notre société, nous réalisons souvent le contraire. Nous avons en effet souvent tendance à acheter un petit quelque chose pour nous remonter le moral : des chaussure, un vêtement, un objet que l’on affectionne et/ou que l’on collectionne. Cela procure bien entendu un sentiment de bien être, qui s’évapore toutefois bien vite après l’acte d’achat.

Pourquoi réagissons nous comme cela ? En réalité, notre cerveau détiendrait un programme de survie visant à surmonter les pénuries en accumulant des objets. Un autre programme le pousse à chercher à être bien vu par son groupe social. Cela induit donc de se conformer au groupe, voire à en devenir un leader en marquant subtilement sa différence. Ces caractéristiques de l’esprit humain ont bien était compris par le marketing créant les besoins et faisant évoluer les modes. Ne sommes nous pas poussés à la consommation depuis l’ère industrielle à grand renfort de publicités, de promotions, d’objets de moins en moins chers ? Est-on plus heureux grâce à ces achats ? Même si l’on nous promet le bonheur, c’est bien souvent le contraire qui se produit. D’où l’explosion de la tendance au minimalisme.

Retrouvez également ici nos 8 conseils pour adopter la pensée positive.

Les objets nous rendraient malheureux

Il s’agit là de l’un des crédos du minimalisme. En effet, plus on a de choses et plus on souhaite de choses, plus on multiplie les sources de contrariété… Et de perte de temps. En effet, nous perdons du temps à choisir l’objet en question, à l’acheter, à l’entretenir… Sans compter la place physique que l’objet prend, ce qui encombre notre maison. Car de même, un objet présente également un certain poids psychologique, toujours liés à l’entretien, au rangement, à l’utilisation…

En optant pour le minimalisme, nous bénéficions de plus d’espace, notre environnement est plus facile à gérer, et l’on apprend tout doucement à se recentrer sur l’essentiel en éliminant le superflu. Effectivement, à quoi cela sert-il d’acheter ? Le bonheur ne réside t-il pas dans la satisfaction de ce que l’on a déjà ?

De plus, en désencombrant les pièces de sa maison, on libère son cerveau et l’on désencombre ses pensées. Rien de tel pour le bien être et la productivité !

Bibliothèque encombrée - BilliTheCat / Pixabay
Il est souvent temps de faire place nette dans les bibliothèques – BilliTheCat / Pixabay

Autres bénéfices et avantages personnels du minimalisme

Le minimalisme permet à ses pratiquant de bénéficier de bien d’autres avantages.

Notamment, le minimaliste peut se contenter d’une maison plus petite, et donc moins onéreuse. Quand l’on pense qu’en moyenne, nous n’utilisons que 40% de notre maison, cela fait réfléchir, non ? C’est pourquoi la tiny house fait actuellement fureur. Connaissant un certain essor après la crise des subprimes et la catastrophe de la nouvelle Orléans, ces petites maisons minimalistes permettent réellement de se recentrer sur l’essentiel et de se libérer du temps.

A ce propos, le fait de ranger la maison plus rapidement et de ne plus acheter d’objets superflus permet de gagner énormément de temps. Ce temps, il est possible de le mettre au profit de loisirs, de voyages, de moments authentiques en famille… La vraie vie quoi !:-)

Également, et sans surprise, le minimalisme permet de faire des économies : moins de dettes, plus de dépenses inutiles… Cet argent gagné peut être investi dans une activité rentable ou être dépensé en voyages et loisirs.

En sachant se contenter de ce que l’on a, on élimine toutes les sources de frustration. Fini la jalousie qui nous mange l’esprit. Le voisin a une superbe voiture ? La belle affaire. Vous, vous savez que ces objets ne sont là que pour faire bonne impression et qu’un minimaliste n’en a pas besoin.

Minimaliste altruiste et militant

Certains minimalistes n’adoptent cet art de vivre que par intérêt personnel (gain de temps, de productivité…)

D’autres adoptent une approche bien plus militante.

Proche du mouvement décroissant, zéro-déchet et, plus généralement, écologiste, il s’agit d’un minimalisme plus altruiste.

En consommant moins, on limite en effet la production, le transport de marchandises, le recyclage… C’est autant de gaz fossile non détruit, de matières premières non consommées et de pollution en moins ! Ce mode de vie alternatif pourrait assurément sauver la planète, mais s’avérerait difficilement compatible avec notre économie sans cesse en recherche de croissance.

Ainsi, pour ce type de minimalisme, consommer moins relève d’un acte citoyen.

Lorsqu’ils doivent acheter quelque chose de nécessaire, en général, ces derniers priorisent les commerces de proximité et les objets durables et réparables. Ils favorisent également l’économie circulaire, l’occasion, le recyclage et le Do it Yourself.

Digital minimalisme

Le minimalisme s’applique également dans d’autres domaines de la vie courante. C’est notamment le cas de l’utilisation de l’informatique et de l’Internet.

On parle aujourd’hui de « digital minimalisme » pour désigner une certaine sobriété dans ce domaine. Pour devenir un digital minimaliste, il s’agit notamment de :

  • Réduire la consommation de réseaux sociaux – Activité bien souvent inutile et chronophage.
  • Limiter les distractions liées à internet, les alertes, les notifications, ce afin de ne pas s’encombrer l’esprit.
  • Pratiquer « l’inbox zero », pratique consistant à garder en fin de journée une boite email avec zéro courriels non lus. Cela désencombre assurément l’esprit et permet plus de productivité.
  • Cesser de consulter les sites d’information. Une cure médiatique réduit l’exposition aux infos négatives et rend plus heureux.
  • Faire le ménage dans les applications inutiles, celles qui consomment le plus de temps, qui sont les plus addictives…
  • Réduire les relations sociales, faire le ménage parmi ses « amis » et ne garder que ceux qui comptent vraiment.
  • Laisser au maximum son téléphone éteint.

Retrouvez ici notre articles sur les avantages de la digital detox !

Les gourous du minimalisme

Certains minimalistes trop zélés considèrent quasi le minimalisme comme une religion menant au bonheur absolu. D’autres sont bien plus mesurés à ce sujet et pratiquent le minimalisme avec parcimonie. Toutefois, tout minimaliste se respectant a déjà lu ou suivi au moins une fois les vidéos des « gourous » minimalistes les plus connus. Ces derniers s’apparentent sur la toile à de véritables sources d’aspiration.

Citons notamment :

  • La japonaise Marie Kondo, qui est connue en tant que reine du rangement. Présente sur les réseaux sociaux, elle est l’auteure du célébrissime livre « la magie du rangement ». Elle s’inspire notamment de la méthode Dan-Sha-Ri (refuser-jeter et se détacher) et propose une méthode de rangement en trois étapes: la décision, le tri et le rangement.
  • Fumio Sasaki, également japonais, pape du minimalisme ayant reçu un déclic après avoir tout perdu
  • suite au tsunami de 2011. Cet auteur sortit en 2015 le best seller « Goodbye Things : The New Japanese Minimalism ».
  • Les américains Joshua Fields Millbur et Ryan Nicodemus, du blog The Minimalists. Dans ce blog, les deux auteurs racontent leur nouvelle vie minimaliste et ses bienfaits après avoir pris la décision de quitter des postes à responsabilités bien rémunérés.
  • Danny Dover, auteur de « The Minimalist Mindset: The Practical Path to Making Your Passions a Priority and to Retaking Your Freedom ».
  • Matt D’Avella, ayant réalisé le documentaire « minimalism a documentary about the important things ».
Intérieur design - TombaronKW / Pixabay
Living room minimaliste et design

Les étapes pour devenir minimaliste

Alors, envie de consommer moins, de posséder moins, de vous concentrer sur ce qui compte pour vous ? Bref, envie de devenir minimaliste? Gardons en mémoire que le minimaliste limite ses possessions à ce dont il a besoin pour manger, dormir, s’habiller, travailler et socialiser.

Pour ce faire, il suffit de suivre ces étapes. Soulignons que c’est parfois plus difficile que ça en a l’air !

Étape numéro 1 : questionner sa vie

Le minimaliste en devenir doit tout d’abord se demander ce qui le fait vibrer, ce qui lui apporte du bonheur. En réalisant cette liste, il est aisé de constater que le bonheur ne réside pas dans les objets que l’on possède. Il est ensuite possible de se questionner sur l’importance pour soi-même de la possession physique, les causes et les conséquences des « manques », les raisons pour lesquelles nous sommes frustrés, notre profil de consommateur.

En gros, il est utile de suivre dans un premier temps les principes de Descartes : cogito ergo sum ou « connais-toi toi même ».

Ce travail d’introspection nous amènera à connaître en profondeur le pourquoi de notre addiction aux objets, les déclencheurs qui me font acheter des choses…etc. Le tout est de prendre conscience que ces achats et que l’accumulation d’objets constituent des freins à la vie.

Etape n° 2 : se documenter

Pour devenir minimaliste, il faut en adopter l’état d’esprit, le mindset. Pour ce faire, il est très utile d’écumer les blogs et les livres sur ce sujet. Pour une formation expresse, pensez aux livres concentrés et aux livres audio de Koober !

Etape numéro 3 : faire un état des lieux de sa maison et commencer le grand ménage

La seconde étape consistera à prendre de la hauteur, à adopter un point de vue externe et à faire le tour de sa maison. Le but est de tout passer au crible de la cave au grenier en n’oubliant aucun placard afin de constater l’ampleur de ses possessions et de leur inutilité.

Puis le temps est venu de passer au crible pièce par pièce. Il s’agit alors de trier, de ranger les affaires et, au passage, de revendre, de jeter ou de donner ce qui ne servira plus. Il peut s’agir d’objets en double, cassés, démodés, inutilisés, des vieux papiers… Cela peut se faire par pallier : commencer par ce qui nous tient peu à cœur avant de nous attaquer aux objets plus sentimentaux. Pour ces derniers, pourquoi ne pas les photographier et garder leur photo dans un disque dur ou un cloud avant de vous en séparer ? Attention : si un objet, même inutile, vous apporte de la joie, gardez-le !

Certains minimalistes ont également pour habitude d’organiser régulièrement un grand ménage et de ranger dans un carton les objets peu utilisés. 6 mois plus tard, si le carton n’a pas été ouvert, c’est que les objets n’ont plus leur place dans la maison… Et on fait place nette ! Autre variante pour faire le vide : placer tous ses objets dans un carton comme pour un déménagement et sortir chacun des objets uniquement lorsque nous en avons besoin. Au bout de 6 mois, ce qui est resté dans le carton peut être revendu, ou donné, ou jeté !

Les vêtements méritent aussi notre attention : ne mettons-nous pas toujours les mêmes ? Il est donc possible de se séparer de ce costume trois pièces que vous ne mettez jamais, ou de ce tailleur qui ne sort qu’en de très rares occasions. Les minimalistes purs et durs adoptent même la méthode Steve Jobs en adoptant un seul et unique vêtement afin de créer une marque personnelle. Il suffit ainsi de posséder trois polos gris, trois jeans et trois pulls noirs pour effectuer des rotations… Et ne plus se casser la tête le matin pour savoir comment s’habiller.

A ce propos, retrouvez notre article sur la méthode à adopter pour un ménage de printemps efficace.

Étape 4 : revoir ses habitudes de vie et de consommation

Il convient ensuite d’éplucher ses comptes en banque afin d’étudier les dépenses inutiles, les abonnements qui ne servent pas ou peu, …etc.

Il est également nécessaire de ne pas racheter de nouveaux objets régulièrement si l’on souhaite une maison désencombrée et minimaliste.

Cela semble être un conseil inutile, mais il est très difficile de ne pas replonger !

Afin de tenir dans la durée, il est utile d’adopter les réflexes suivant :

  • Revendre régulièrement les objets inutilisés depuis quelques mois
  • Louer plutôt qu’acheter
  • Éviter les espaces de rangement. Préférer notamment les tables et les meubles minimalistes sans
  • tiroirs. Plus l’on dispose d’espaces de rangement, plus on est amenés à les remplir.
  • Se poser la règle « un objet qui rentre = un objet qui sort ».
  • Préférer les livres électroniques aux livres papiers
  • Numériser tout ce qui peut l’être, faire des sauvegardes et revendre votre stock de cassettes, de CD,
  • etc…

Et si toutefois l’on serait victime d’une rechute en achetant des objets coups de cœur, il existe quelques « trucs » de minimalistes rompus à cet exercice. Ces derniers nous conseillent d’analyser les causes de la « rechute (tristesse, solitude…). Il est plus facile ensuite de résister et de trouver des parades en connaissant ses faiblesses.

Étape 5 appliquer le minimalisme au quotidien

Vous avez réussi à éliminer beaucoup d’objets de votre vie ? Votre maison est épurée, vous vivez plus simplement mais plus sûrement ? Il est peut être temps d’appliquer le minimalisme au travail, dans vos relations, vos activités… Se libérer du temps devient une véritable addiction lorsque l’on emploi ce temps gagné à bon escient !

Bureau minimaliste - Skitterphoto / Pixabay
Espace de travail minimaliste – Skitterphoto / Pixabay

Les personnes contre le minimalisme

Sans surprise, certaines personnes ne sont pas faites pour le minimalisme. Malgré tous les bénéfices que ce mode de vie apporte, ces personnes trouvent en effet leurs sources de bonheur ailleurs.

Comment savoir si l’on n’est fait ou non pour le minimalisme ? Il suffit de se poser les bonnes questions.

  • Est-ce que je trouve un véritable bonheur dans l’acte d’achat ? Est-ce mon truc de faire du shopping, d’acheter de nouveaux habits, des nouveaux jouets High-Tech ?
  • Suis-je heureux de faire les brocantes, les marchés aux puces, les rayons d’Emmaüs pour dégoter des objets déco vintage et sympas ?
  • Les membres de ma famille éprouvent-ils de la joie lorsqu’ils reçoivent des cadeaux matériels ?
  • Suis-je un collectionneur dans l’âme ? Un nostalgique qui aime conserver des souvenirs ?

Si la réponse à ces questions est oui, le minimalisme n’est sûrement pas fait pour vous. Mais rien ne vous empêche d’essayer à votre niveau d’adopter quelque préceptes si cela vous apporte de la joie, du temps libre et de la productivité. Car attention, il ne s’agit pas de forcer sa nature !

De même, la réduction des possessions n’est pas un but en soi mais un moyen. Le minimalisme est donc question d’équilibre entre l’austérité et l’opulence. A chacun de placer son curseur où il le souhaite sans subir la pression des minimaliste « extrêmes » organisant sur internet des concours de celui ou celle qui possède le moins !

Alors, prêt à faire le ménage dans votre vie ?

Pour poursuivre votre lecture, retour d’expériences et témoignages sur le minimalisme sur L’Express:

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