Être connexe, c’est le fait qu’il y ait une connexion entre deux idées, deux éléments du même genre et très liés. En latin, « connexion » signifie « lien, enchaînement ». Déconnecter du digital est par conséquent l’idée que parfois nous sommes si liés à nos outils de communication modernes que nous ne formons presque plus qu’un avec ceux-ci, au point que l’unique solution pour s’en détacher et d’opérer une « déconnexion ». Comme si, plus visuellement, vous coupiez le fil de feu le téléphone fixe (Ah bah maintenant, il va marcher beaucoup moins bien forcément…). Radical ? Certes, mais parfois nécessaire. Pourquoi choisir cette séparation douloureuse avec l’être tant aimé ? Déconnecter, est-ce réellement possible ? Quelles méthodes ?
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S’imposer des temps de déconnexion totale dans la journée
Vous pouvez effectuer des coupures ponctuelles et régulières de vos accès à la communication. Éteignez-les par exemple systématiquement le soir à partir d’une certaine heure, ou encore n’allumez rien avant telle heure le matin. Octroyez-vous quelques instants quotidiens en totale déconnexion. C’est une mesure symbolique certes, mais utile pour faire des petites pauses et se reconnecter temporairement au réel.
S’imposer de véritables périodes de jeun
Il est possible de pratiquer des coupures plus conséquentes qui permettent un « break » profond. Chaque année, par exemple, faites une pause d’un mois en mode off de tout objet connecté. En général, on reprend les mauvaises habitudes de plus belle, mais cette pause permet de prendre du recul en réorientant quelques priorités dans sa vie. Jamais inutile.
Une autodiscipline pour être connecté intelligemment
Vous ne souhaitez pas agir de façon binaire (on-off) et préférez rester modéré dans votre rapport aux objets connectés ? Il suffit de ne pas céder à toutes les tentations. N’achetez pas forcément le nouveau smartphone dernier cri, ne téléchargez pas d’applications souvent aussi chronophages qu’inutiles, refusez de lire vos mails à partir d’une certaine heure. Si vous résistez à la pression sociale et professionnelle, c’est le meilleur moyen d’utiliser ces outils à bon escient sans en être l’esclave.
Les puristes en matière de déconnexion numérique ne sont pas nombreux, mais ils existent ! Et pourquoi pas ! Si vous en avez la force, restez en dehors de l’ère digitale. Il y aura, avouons-le, un fort impact sur votre vie quotidienne (trouver puis pratiquer un travail, payer ses impôts, garder des liens sociaux…), mais comment faisait-on avant ?
Des livres inspirants pour apprendre à déconnecter
De nombreuses lectures – sur internet mais pas seulement- abondent sur le sujet. En 2012, notamment, le livre de Thierry Crouzet « J’ai débranché. Comment revivre sans internet après une overdose » avait marqué les esprits. Ce gourou et accro des réseaux sociaux racontait son expérience personnelle de 6 mois, qu’il n’hésitait pas à nommer cure de désintoxication : « Au début, vous regardiez vos mails une ou deux fois par jour. Combien de fois le faites-vous aujourd’hui ? Vous arrive-t-il de consulter vos messages compulsivement toutes les cinq minutes, comme si votre vie en dépendait ? Cherchez-vous parfois votre mobile avec plus de fébrilité que vos clefs ?
Si tel est le cas, peut-être qu’une déconnexion s’impose en effet ! Bon courage…
Si le sujet vous intéresses, voici un autre article traitant de la digital detox et des méthodes pour déconnecter.
Et pour approfondir le sujet, rendez-vous sur huffingtonPost ( Article 5 conseils pour se déconnecter et reconnecter avec l’essentiel)