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Pollution numérique, impact carbone Internet, bonnes pratiques : le vrai du faux

Internet pollue-t-il ? Quel est le vrai impact de la pollution numérique ? Ce sont des questions qui, bien entendu, se posent à l’heure de la crise climatique que nous sommes amenés à traverser.

La réponse courte à cette question : oui, internet pollue (comme toute activité). Oui, internet émet du CO2. Oui, les data centers sont énergivores. Mais pouvons-nous nous restreindre à cette réponse simpliste ?

Certains ne vont pas plus loin dans le raisonnement. Il suffit par exemple qu’une association publie sur Internet un article alarmant sur la situation climatique qu’une armée de trolls (qui ne pensent pas l’être), rappellent que leur article Internet pollue aussi. Autre exemple : un récent scandale impliquait un célèbre footballeur ayant effectué entre janvier et août 2022 52 vols en jet privé, ce qui correspondait à 150 ans d’émission pour le français moyen. Certains s’indignaient sur les réseaux sociaux. Ces derniers se sont faits rembarrés par les afficionados du football : « ton commentaire pollue aussi, hein ! ». Alors, peut-on mettre au même plan un commentaire posté sur un réseau social et un vol en jet privé ? La réponse est non, bien sûr.

Sur cet article (somme toute polluant), nous tenterons de démontrer que Internet ne pollue pas tant que ça. Un brin provocateur, non ? Disons qu’il existe des actions humaines méritant, en cette époque de crise climatique, davantage d’attention. Pour ce faire, il est nécessaire de matérialiser dans notre esprit une balance. Dans cette balance, nous mettrons d’un côté la pollution d’Internet et des datas centers, et d’un autre côté la pollution et les émissions évitées. Nous ferons enfin un focus sur la pollution cachée d’Internet, à savoir, celle dégagée par les appareils permettant de s’y connecter.

Nous n’oublierons pas, au passage, de dévoiler quelques conseils pour limiter la pollution digitale. On peut en effet toujours mieux faire ! A ce propos, nous avons réalisé un article sur les calculettes/simulateurs d’empreinte carbone permettant de calculer en tonne de CO2 son impact climatique.

Pollution numérique, empreinte carbone des sites web… Pourquoi ?

Le fait est assez simple à expliquer. Chaque photo, vidéo, document divers et page web sont stockés dans des serveurs. A chaque connexion sur le web, cela active ces serveurs tournant à l’électricité pour nous apporter sur l’écran ce que l’on souhaite : un clip, une image, un pdf, un site web et sa mise en page… Pour polluer en ligne, nul besoin donc de télécharger quelque chose. Une consultation suffit. Le téléchargement, bien entendu, peut s’avérer encore plus gourmand.

fermes de serveurs
Pollution du web, réchauffement climatique et fermes de serveurs

Les petites actions quotidiennes qui polluent sur le web

Ainsi, constitue une source de pollution en ligne une :

  • Consultation et envoi de mails
  • Consultation d’un fil d’actualité de réseau social
  • Requête sur un moteur de recherche
  • Ouverture d’une page web
  • Ecoute d’un podcast
  • Visionnage d’une vidéo en streaming ou téléchargement
  • Utilisation d’objets connectés

Toutes ces petites actions du quotidien créent une empreinte carbone. A titre indicatif, près de 3% de la production mondiale d’électricité sert à alimenter les datas centers. Source : Greenmetrics 

Pollution des datas centers et des serveurs à relativiser

En utilisant notre fameuse balance, nous pouvons toutefois constater que le numérique fait partie intégrante de nos vies et fait tourner l’économie. A ce titre, le chiffre de 3% semble moins incroyable…

Les Data Centers consomment en moyenne en France 5,15 MWh/m2/an. Soit la consommation d’une ville de 50 000 habitants pour un data center de 10 000m2. Cette consommation sert à faire tourner les machines, mais aussi à les refroidir. A ce titre, de nombreux datas centers emploient également des circuits d’eau alimentés par pompes électriques (système de water-cooling).

Cela semble en effet disproportionné lorsque l’on assimile Internet à Candy-Crush ou à quelques vidéos sans queue ni tête sur Tik-Tok. Mais derrière, il y a les systèmes de réservation hôteliers, des logiciels de gestion en tout genre, des applis de communication entre services médicaux, des milliards de courriels, des machines-outils connectées … etc, etc.

En termes de consommation d’eau, une polémique a éclaté en été 2022. Le Data Center au Nord des Pays-Bas aurait consommé 84 millions de litres d’eau en pleine période de sécheresse. Google, qui se situe non loin, aurait une consommation quasi identique. Il est bien évident que ce chiffre est énorme. Source : Le Big Data 

La réponse des Internautes n’a pas trainé à se faire sentir : « on n’a qu’à les couper. La restriction doit concerner tout le monde ! » Sauf que couper Microsoft et Google nous ferait assurément revenir à l’âge de pierre en une fraction de seconde. Les vraies questions à se poser seraient plutôt de cet ordre :

  • Pourquoi une concentration de serveurs énergivores et gourmands en eau dans un même endroit, susceptible d’être touché par le stress hydrique ?
  • Cette eau sert à refroidir les serveurs. Que devient-elle en bout de course ? N’est-il pas possible de la valoriser ou de la faire tourner en circuit fermé ?

Sans plus attendre, allons plus loin en étudiant point par point les différents usages numériques causant de la pollution digitale.

Pollution numérique et émission de C02 par l’envoi de mails

Selon un article publié sur le site de Grizzlead, une compagnie de routage d’emails, un mail correspond à 19 gr de C02 s’il est accompagné d’une pièce jointe de 1 mo. Ce même mail représente 4gr de C02 s’il ne comprend pas de pièce jointe. Une pollution énorme lorsque l’on sait que 34 millions d’emails sont envoyés toutes les heures dans le monde.

Selon cette même source, si un individu envoi 12,3 mails par jour (soir 4500 par an), cela représente en moyenne près de 18 kg de CO2. Soit l’équivalent de 100 km parcourus en voiture. Cette moyenne est réalisée par rapport à des mails vides. Admettons qu’un mail sur 10 comprend de grosses pièces jointes, cela correspondrait à 200 km en voiture.

Relativisons

Or, combien de CO2 ces mails ont-ils permis d’économiser ? Hier, j’ai envoyé dans le cadre professionnel 20 emails accompagnés de pièces jointes de 10 mo. Cela représente peut-être 1 kg de CO2 selon ces calculs. Soit 5,5 km en voiture. Ces mails ont été transférés en un clic aux quatre coins de la région. Si j’avais dû porter moi-même un courrier physique, j’aurais dû effectuer, au bas mot, 600 kms en voiture. En passant par la poste, ce chiffre se réduit, bien entendu, car il existe des économies d’échelle. Un trajet est effectué pour plusieurs centaines de missives. Mais on sait aussi que les derniers kilomètres pour porter les colis isolés sont les plus chers. Nous sommes encore loin des 5,5 kms pour 20 courriers.

Dans cet exemple, je communique uniquement dans la région. Si j’envoie mes mails aux quatre coins du monde, le ratio joue d’autant plus à l’avantage du numérique.

email et pollution numérique
Les mails, émetteurs de C02

De bonnes pratiques à adopter tout de même

Si le mail ne pollue pas en raisonnant en termes de balance coût-avantage, il n’en reste pas moins qu’il est nécessaire de limiter la pollution numérique. Cela passe par exemple sur le nettoyage de sa boite mails et la suppression des spams et des newsletters non ouvertes. Ces courriels représenteraient 75% des mails envoyés dans le monde et émettent tant en raison de leur envoi que de leur stockage.

Notons également que la multiplication des personnes mises en copie augmente considérablement l’empreinte carbone de chaque e-mail. Il peut donc être judicieux de se questionner au quotidien sur l’utilité d’un tel recours.

Enfin, nous avons quasiment toutes et tous plusieurs boites mails inutilisées, bourrées de spams. Les supprimer complétement du réseau permet d’effacer les datas des serveurs et de rendre ces boites mails inexistantes… et donc inopérantes. Un moyen à notre échelle de réduire la pollution numérique et son empreinte carbone.

Posts et commentaires sur les réseaux sociaux – une pollution à relativiser pouvant être toutefois en partie évitée

Poster sur un réseau social consomme de l’énergie et émet du CO2. Mais l’utilisation de ces réseaux en simple lecture génère également de la pollution. Chaque ouverture de page fait en effet travailler les serveurs…

Selon une étude de Greenspector publiée en 2020, un utilisateur de réseaux sociaux sur mobile serait la cause de 102 kg de CO2 à l’année, soit l’équivalent de 914 km effectués en véhicule léger.

Ici, la consommation et les émissions semblent plus conséquentes. Et cela semble moins utile que l’envoi d’emails. Néanmoins, les réseaux sociaux présentent une certaine utilité pour véhiculer de l’information. Alors, soit, les vidéos de chats et les photos de la dernière influenceuse se prélassant au bord d’une piscine à Dubaï, ce n’est pas forcément des posts que nous pouvons qualifier d’utile. Mais les réseaux sociaux, ce sont aussi des évènements, de la pub pour certaines associations ou d’entreprises, des liens menant vers des sites web utiles… Quelle serait la consommation de CO2 d’une entreprise choisissant de ne pas communiquer sur le web et de s’en tenir à l’affichage et la distribution de flyers ? En comptant l’impression, le trajet chez l’imprimeur, les trajets vers les points de distribution…

De même, si certains réseaux sociaux sont jugés dangereux pour la démocratie, ils n’en constituent pas moins autant de vecteurs d’informations… Utilisé par tous, Etat compris. L’information n’est-elle pas la clef de la démocratie ? Sur le même principe, si un organe de presse publie sur les réseaux sociaux, c’est autant de journaux papier en moins. Ces journaux papier sont quant à eux sources d’émissions conséquentes du fait de leur conception et leur distribution.

Enfin, gardons à l’esprit que les gestes bénéfiques pour la planète au quotidien et les actions de type éco-challenges transitent et existent grâce aux réseaux sociaux. Comme quoi, ces derniers ont tout de même du bon !

Les actions pouvant être menées – eco-gestes et réseaux sociaux

Afin de réduire les émissions et la pollution numérique des réseaux sociaux, il est possible :

  • De se restreindre. Désormais, il est attesté que nous consommons les réseaux sociaux plusieurs heures par jour, ce qui est beaucoup trop !
  • De limiter les émissions côté serveurs. Mais ces actions sont menées chaque jour par les compagnies du web. Afin de réduire leurs coûts de fonctionnement, chacun s’emploie à limiter les requêtes ftp de leur site, à compresser les médias, à mettre en cache les ressources…
  • De pousser les algorithmes à mettre davantage en avant les contenus informationnels utiles. Mais qu’est-ce que l’utilité ? Vaste question ! De plus, la plupart des internautes se rendent sur les réseaux non pas pour trouver de l’information, mais pour se détendre. Les vecteurs d’informations rayonnent en quelque sorte grâce aux contenus futiles.

 

Pollution numérique et sites web

Dans la même veine que celle des réseaux sociaux, les sites web polluent. La moindre connexion et le moindre chargement de page fait travailler les serveurs.

En effet, la navigation sur Internet représenterait en moyenne :

  • 1,76 grammes de CO2 par page visitée
  • 7 grammes de CO2 pour une requête sur Google ;

Source : Adimeo – (Article : Que représente l’empreinte carbone d’une page web ?)

Ces chiffres varient selon le poids des pages (médias, script), des requêtes FTP envoyées au serveur, de la qualité du code, des calculs nécessaires pour obtenir une réponse… Plus une page est lourde, plus elle consomme d’énergie.

Bonne nouvelle, le positionnement des sites sur Google (également appelé référencement) prend en compte le poids des pages. Plus une page est lourde, plus elle est longue à charger, moins elle a de chance de se retrouver dans la première page de Google. Et moins elle est consultée.

Outre ces considérations, les sites web facilitent l’accès à l’information et à l’éducation. Le retour aux encyclopédies papier serait très émetteur et moins efficient !

Ce que nous pouvons tout de même faire au quotidien à ce niveau pour limiter la pollution numérique des sites web

Pour limiter son impact carbone en surfant sur le web, il peut être judicieux de réduire sa consommation web via une diète digitale. Les trois quarts des pages ouvertes chaque jour sont bien souvent inutiles : un article racoleur par-ci, une information futile par là… Mis bout à bout, ces séances de web surfing nous fait consommer énormément de temps. L’astuce : mettre son smartphone en mode économie d’énergie. L’autonomie de celui-ci se voit multiplier par 4 et ce mode vous empêche de consulter le web de manière frénétique.

En matière de recherche en ligne, il est également possible d’installer un moteur de recherche écoresponsable. Cela permet de compenser son impact via l’action de diverses ONG spécialisées dans la reforestation, notamment. Il est également plus économe en énergie de court-circuiter les moteurs de recherche quand c’est possible. Si vous connaissez par exemple le nom de domaine du site recherché, le rentrer directement dans la barre de recherche permet de moins solliciter les datas centers.

Internet et téléphone portable
L’usage de smartphone au quotidien, source de pollution numérique

Pollution numérique et empreinte carbone des vidéos sur Internet en streaming

La consommation de vidéos sur Internet constitue le comportement digital le plus énergivore, et donc le plus émetteur en CO2. Cela s’explique aisément : une vidéo présente un poids bien plus lourd qu’un texte ou une image. Cela implique plus d’énergie lié au stockage ainsi qu’au chargement.

A ce titre, le streaming vidéo correspondrait à 60% des flux de données sur Internet.

Selon Grizzlead , un utilisateur Youtube émettrait chaque année environ 117 tonnes de Co2 en visionnant des vidéos. Cela représente 650 000 kilomètres en voiture ! Un chiffre trop gros pour être vrai. Simple erreur ou pieux mensonge pour la bonne cause ?

Le site EDF rapporte quant à lui que YouTube a révélé qu’une heure de streaming correspondrait à environ 100 g équivalent CO2 émis, d’après une étude menée par l’université de Bristol. Pour 3 heures de streaming/jour, cela correspondrait non plus à 117 tonnes, mais 109 kg. Soit un peu plus de 600 km en voiture/an.

Il est certain que cette consommation pourrait être réduite par de bonnes pratiques, comme :

  • Stopper la lecture automatique ;
  • Lire ou poster des vidéos en définition 720 au lieu de privilégier la HD (ou en 144 si la vidéo tourne en arrière-plan !)
  • Prioriser la lecture de musique sur les sites dédiés plutôt que de les écouter sur des plateformes vidéo.
  • Limiter tout bonnement sa consommation de vidéos.
  • Interdire les vidéos stupides (Mais qu’est-ce que la stupidité ? Certains historiens trouvent par exemple stupide de regarder des vidéos de vulgarisation historique… D’autres vidéos humoristiques font rire une génération, mais pas une autre…)

A mettre en balance

Youtube et autres Netflix ont permis de limiter d’autres émissions. Sans le streaming sur une année, combien de kilomètres ferions-nous pour louer un film, aller au cinéma ou nous rendre à un concert. De même Youtube, à l’instar d’autres réseaux sociaux, véhicule de l’information utile. Ces plateformes sont également indispensables à la diffusion de la culture.

Donc dire stop au streaming serait jeter le bébé avec l’eau du bain.

Les bonnes pratiques des plateformes de streaming en termes de pollution digitale.

Une étude de greenspector sur l’impact environnemental des fils d’actualités de réseaux sociaux permet de mettre en lumière les médias émettant la plus grosse pollution digitale.

Pour cette étude, ont été passés au crible le fil d’actualité de Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Reddit, Snapchat, TikTok, Twitch, Twitter et Youtube. Trois critères ont été retenus afin de déterminer l’appli émettant le plus de pollution numérique. Ces critères sont : l’impact carbone, la consommation d’énergie (en mah) et de données échangées. Ce test a été effectué avec un même téléphone durant 1 minute.

En termes d’impact carbone, YouTube remporte le concours avec la plus basse émission. Il en est de même en matière de consommation d’énergie : 8,58 mAh contre 15,81 pour son rival TikTok.

En matière de données échangées, Youtube gagne toujours avec 3,09mo pour une minute de scroll contre 96,23mo sur TikTok. Cet écart peut aisément s’expliquer. Sur YouTube, les vidéos ne s’ouvrent pas automatiquement en défilant le fil d’actu. Seul un extrait s’anime lorsque l’on passe la souris sur une vidéo. Le reste demeure inerte et le contenu ne se laisse juste dévoiler que par des vignettes. Ce qui est tout l’inverse de TikTok. Mais dans cette étude, on ne parle que de scroll. Lorsque l’on ouvre une vidéo YouTube, c’est une autre histoire. Il est en effet possible de les visionner en 4k ou HD, ce qui demande un transit de datas conséquent.

Au travers de cette étude, l’on découvre également, de manière étonnante, qu’une minute à faire défiler le fil d’actualité de Reddit consomme 100mo de données !

Ainsi, il y a encore bien du travail à accomplir pour éco-concevoir nos applis préférées.

 

La pollution numérique des objets connectés

Nous touchons là du doigt un véritable drame pour la planète : la multiplication des objets connectés. On estime notamment qu’il existera dans le monde en 2025 48 milliards d’objets intelligents connectés à Internet. Sont-ils tous véritablement utiles ?

Nombre d’entre eux s’avèrent être de véritable symbole d’une quête de confort absolu et d’une course aux gadgets. A-t-on besoin de converser avec un assistant virtuel à la maison ou de posséder une montre connectée, voire d’un pommeau de douche intelligent ? Doit-on s’équiper de domotique à outrance lorsque nous sommes bien portants ? Est-il utile, lorsque l’on est en bonne santé, de chercher le pain avec un vélo ou une trottinette électrique intelligente ?

Tous ces équipements consomment de l’énergie en fonctionnement, sollicitent les datas centers et utilisent des matériaux épuisant les sols de la planète. Leur fabrication demande également des volumes d’eau incroyables.

Montre connectée
Objets connectés et pollution digitale

Limiter la pollution numérique des smartphones et des ordinateurs

Certes, parmi ces équipements, certains sont plus utiles. C’est le cas des ordinateurs et des téléphones, par exemple. Il est néanmoins légitime de se poser certaines questions quant aux habitudes de consommation. Certains français changent en effet de téléphone deux fois par an ! En utilisant son smartphone plusieurs années (et en en prenant soin), cela permet d’améliorer son bilan environnemental global. Il est également possible d’acheter son équipement téléphonique et informatique d’occasion. En effet, une autre pollution cachée émane des serveurs et autres équipements numériques : les ressources nécessaires pour les produire. Lithium, terres rares, plastique, eau… Tout ceci épuise les ressources de la planète et épuise les sols.

Côté constructeur, l’accélération des cycles de mode et l’obsolescence programmée côté hardware et software contribuent largement à cette pollution cachée du numérique.

 

Pour conclure

Notre titre, un rien provocateur, ne constitue pas moins un constat flagrant. L’internet pollue, et bien des axes d’amélioration sont à envisager. Mais de là à prioriser la pollution numérique à d’autres sujets…

La climatisation des lieux recevant du public, le trafic aérien, le trafic maritime, les rejets industriels, la surconsommation… Ces sujets ne sont-ils pas à placer dans le top 10 des leviers d’action pour le climat ?

 

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