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Éveil à la nature avec les romans de James Oliver Curwood

Pour stimuler l’esprit d’aventure des enfants, rien de tel que les romans de James Oliver Curwood. A l’instar de Jack London et de Fénimore Cooper, cet auteur américain s’employa durant sa vie d’écrivain à partager sa vision du Grand-Nord. Ses romans furent un succès à travers le monde et notamment en France dans la collection pour enfants « Bibliothèque verte » (Hachette).

Le romancier des grands espaces régala enfants, adolescents et adultes de ses titres phares. Qui ne connaît pas Kazan (1914), Bari chien-loup (1917), Nomades du Nord (1919), La Vieille Route de Québec ou « Le Grizzly » (1916) ? Ce dernier titre fut même adapté au grand écran avec le film « l’Ours » sorti en 1988.

La vie de James Oliver (J-O) Curwood

L’enfance

James Oliver Curwood est né le 12 juin 1878 à Owosso, dans le Michigan (il mourra dans la même ville le 13 août 1927). Cadet d’une fratrie de 4 enfants, J-O Curwood a grandi au sein d’une famille qui aurait l’une de ses racines dans la tribu amérindienne des mohawks (du côté maternel).

Suite à un déménagement de ses parents pour des raisons professionnelles, le petit James Oliver vivra quelques temps au sein d’une ferme de l’Ohio. C’est là qu’il commencera à écrire ses premières histoires dès l’âge de neuf ans.

Mais ses parents reviendront bien vite à Ossowo. En 1891, précisément. C’est donc dans sa commune de naissance que James-Oliver Curwood entreprendra ses études… Mais, avouons-le, ce n’est pas vraiment son fort ! Ses séances récurrentes d’école buissonnière lui vaudront une exclusion en bonne et due forme.

Commencement d’une vie d’écrivain et de journaliste

Fort de sa passion, il poursuivit l’écriture de ses histoires et réussira à obtenir la publication de l’une d’elle en 1894 dans un journal local. Il se lancera la même année dans un road trip en vélo dans le sud des USA. Voyage qui, sans doute, l’inspirera dans l’écriture de ses romans faisant la part belle aux grands espaces.

Malgré tout, James Oliver Curwood reprendra des études de journalisme avant de travailler pour le Detroit News Tribune. Cette expérience ne durera que 6 mois avant qu’il ne soit renvoyé. Il travaillera dans le secteur pharmaceutique quelques temps avant d’être réembauché en 1902 par son ancien employeur. Il y gravira les échelons pour devenir rédacteur en chef avant de démissionner 5 ans plus tard pour consacrer tout son temps à la rédaction de ses romans. Un bon choix !

Le début du succès pour James Oliver Curwood

Dès lors, la machine est lancée. Sortiront dès 1908 « L’Aventure du capitaine Plum » et « Les Chasseurs de Loups ». L’année 1909, sera marquée par la publication de la suite, « Les Chasseurs d’or ». Il partira ensuite en voyage au Canada, dans la Baie d’Hudson. Les paysages de cette baie l’inspireront et les histoires à leur propos séduiront le gouvernement canadien. Au point qu’il embauchera James Oliver Curwood pour faire la promotion du Grand Nord et attirer les colons. C’est la consécration : James Oliver Curwood est dès lors payé pour écrire des romans et explorer le Nord-Ouest canadien !

Ce ne fut toutefois pas de tout repos. Il se fera en effet trappeur pendant 6 mois au cours desquels il se nourrira de gibier et dormira dans une cabane ! Rien de tel que l’expérience pour nourrir l’inspiration ! Grâce à ce voyage initiatique, Curwood saura, mieux que quiconque, donner vie au grand Nord, à la baie d’Hudson, ou au « wilderness ».

Ironie du sort : ce féru de chasse militera très vite pour la protection de l’environnement par une limitation de la chasse. Un écologiste avant l’heure, en somme.

En raison de sa manière de décrire de manière contemplative les paysages du nord et leur ambiance, James Oliver Curwood est considéré comme le père du « nature writing ». Il serait par ailleurs l’auteur le mieux payé du monde par mot écrit.

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