Les astuces pour économiser l’eau à la maison au quotidien

On ne cesse de le répéter : l’eau est un bien rare et donc précieux qu’il faut économiser! Pourtant, la surface de la terre en est recouverte à 70%… Mais encore faudrait-il que ce soit de l’eau douce et que l’on puisse y avoir accès. En effet, 97,5% de l’eau sur terre est salée. Sur les 2,5% d’eau douce restant, l’Homme n’a accès qu’à une maigre portion de quelques pour cent… C’est en partie pourquoi plus d’un milliard de personnes n’ont pas ou peu accès à l’eau sur la planète bleue aujourd’hui. Peut-on alors continuer à la gaspiller ?

La consommation d’eau des français

En 2018, un français en moyenne consommait 148 litres d’eau par jour, soit une bonne quinzaine de litres de moins qu’en 2004. Nous pouvons notamment expliquer cette baisse par différents facteurs, comme les appareils ménagers moins gourmands en eau, la généralisation (timide) des comportements éco-citoyens, la crise et la recherche d’économies… Cette diminution est une bonne nouvelle, mais cela représente tout de même une consommation d’eau de près de 55 m3 par an. En termes de consommation « indirecte » (consommation du pays tout compris rapporté au nombre d’habitants), nous en sommes par contre à 1875 m3 par personne (source : centre d’information sur l’eau. Consultez l’article ICI). La France puise en effet tous les ans plus de 5,5 milliards de m3 !!!

Toujours selon le CI-eau, la consommation des ménages se répartie comme suit :

  • 39% pour l’hygiène
  • 20% pour les chasses d’eau
  • 12% pour les lessives
  • 10% pour la vaisselle
  • 6% pour la cuisine
  • 6% pour la voiture ou le jardin
  • 6%¨pour les usages divers
  • 1% pour la boisson.

Ainsi, 7% seulement de notre consommation est dédiée à l’hydratation et l’alimentation, soit environ 10 litres par personne et par jour, ce qui semble tout de même énorme… A contrario, 93% de notre consommation serait allouée à l’hygiène.

Bien sûr, il s’agit de moyennes. La consommation peut notamment varier selon l’âge des utilisateurs, le revenu, la situation géographique… Mais quand on sait qu’à la fin du 18éme siècle nous utilisions en moyenne 20 litres d’eau par personne et par jour, le fossé semble immense. Sans nous asseoir sur tous les principes hygiénistes, sources de progrès et d’allongement de la durée de vie, il est temps de réduire cette consommation à outrance. C’est bon pour la planète, pour l’humanité et cela permet en outre de faire des économies.

Robinet
Robinet ouvert kaboompics / Pixabay

Voici ici 15 astuces permettant d’économiser l’eau tous les jours chez-soi.

1 – Économiser l’eau du robinet – éviter de laisser couler l’eau inutilement

Nous ne nous en doutons pas, mais un robinet ouvert débite une dizaine de litres par minute ! En vous brossant les dents, n’hésitez pas à ne l’ouvrir que si c’est nécessaire (idéalement, utilisez un gobelet). Également lorsque vous vous lavez les mains, savonnez vous sans ouvrir le robinet et n’actionnez le uniquement que pour rincer. Les économies mises bout à bout, sont considérables.

Si vous faites la vaisselle à la main, il peut être également tentant de laisser le robinet couler dans un autre bac afin de rincer. Il est pourtant préférable de remplir légèrement cette seconde vasque, ou de remplir une petite bassine sur le côté. Cette eau de rinçage pourra terminer dans les toilettes en guise de chasse d’eau.

Autre astuce pour économiser l’eau : à l’instar de la douche, n’hésitez pas à installer un mousseur (ou économiseur d’eau) sur vos lavabos et pour vos éviers.

Pour ce qui est de la cuisine, il peut être tentant de faire couler de l’eau jusqu’à obtenir de l’eau bien chaude pour remplir la casserole. Vous faites ainsi des économies de gaz et de temps. Toutefois, que d’eau gâchée ! 5 litres en moyenne !. Une astuce : placez un seau ou une grande bassine dans l’évier. L’eau servira à arroser les plantes ou à servir de chasse-d’eau.

2 – Vérifier qu’il n’y ait aucune fuite à la maison

Cela peut sembler étonnant, mais les fuites, voire les micro-fuites, sont fréquentes à la maison.

Vérifiez ainsi tous vos robinets et installations utilisant de l’eau. Un robinet peut être vieux, usé. Un joint est peut-être à changer… Il ne faut plus tarder. Goutte après goutte, le volume d’eau perdu peut vite devenir conséquent. En effet, selon le CI-eau, les fuites peuvent représenter entre 15 et 20% de la consommation d’un ménage. Pour ce qui est des robinets qui gouttent, cela peut représenter 4 litres par heure soit 35m3 par an !

Bien souvent, la chasse d’eau des toilettes peut aussi souffrir de fuites. La plus grave réside dans une chasse d’eau au mécanisme mal ajusté. Après une pression sur le bouton de celle-ci, le flotteur reste bloqué au fond de la chasse d’eau. Elle ne se remplit ainsi plus et l’eau part directement dans les toilettes. Coût de cette panne : 5 litres par minute ! La panne se repère vite lorsque l’on retourne aux toilettes quelques heures plus tard. Mais ce qui est perdu est perdu. Imaginez également une telle panne avant un départ en vacances ? Comptez quasiment 50 m3 de perte pour 7 jours d’absence !

La chasse d’eau peut également fuir légèrement suite à un problème de joint. Selon le CI-eau, cela peut représenter 25 litres par heure soit 220 m3 par an.

Il est conseiller d’observer attentivement sa facture d’eau. Si vos modes de consommation en eau potable n’ont pas été changés et que le montant de la facture s’est considérablement accru, une fuite est bien souvent en cause. Parfois, ces fuites peuvent être cachées quelque part dans le raccordement. L’appel à un professionnel est alors indispensable.

3 – Prendre des douches plutôt que des bains pour économiser l’eau

Nous l’avons remarqué plus haut, la plus grosse quantité d’eau utilisée au sein des ménages l’est à des fins hygiéniques. La toilette coûte cher ! Prendre un bain peut représenter une consommation de 150 litres d’eau, tandis qu’une douche représente en moyenne 60 litres d’eau. Prioriser la douche est alors indispensable. Bien entendu, tout est relatif. Prendre une douche sans arrêter celle-ci pendant une demi-heure est moins éco-responsable qu’un bain avec une baignoire remplie à un tiers.

Si vous optez pour la douche, vous pouvez réduire la consommation jusqu’à 30 litres par session en arrêtant celle-ci pendant que vous vous savonnez. La douche ne sert ainsi qu’à vous rincer.

Shower Douche Spray Cleaning
OpenIcons / Pixabay

4- Équiper la douche d’un mitigeur et d’un mousseur (aérateur d’eau)

L’installation d’un mitigeur thermostatique sur une douche permet d’obtenir une température constante. A vous de le régler afin d’obtenir quasi illico la température que vous préférez pour votre confort. Cela évite les litres gâchés à faire couler de l’eau pour rien avant d’obtenir la bonne température.

En l’absence de mitigeur, il est possible de poser un seau ou une bassine au fond de la douche. Le temps de trouver la température requise, l’eau qui sera recueillie dans le seau peut servir à arroser les plantes ou à être versée dans les toilettes pour économiser une chasse d’eau.

Autre système sympa : équiper la douche d’un “Stop douche”, système qui se place entre le tuyau et le pommeau de  la douche et qui permet, comme son nom l’indique, de bloquer l’eau lorsque l’on se savonne et de la réactiver pour se rincer sans avoir à subir une baisse de température. Attention de ne pas l’oublier en position de blocage. Vos flexibles pourraient souffrir de la pression et craquer… Méga fuite assurée !

Il est également possible d’équiper votre douche d’un mousseur (également appelé aérateur d’eau). Il s’agit d’un pommeau de douche économe en eau. Celui-ci améliore le pouvoir rinçant en créant une sorte de pluie fine et puissante avec un débit fortement réduit. Les modèles les plus économiques utilisent jusqu’à 75% moins d‘eau que les douches classiques !

Pour connaître le réduit de votre douche, voici une technique. Prenez un récipient gradué permettant d’accueillir le pommeau ainsi qu’un chronomètre. Faites couler l’eau dans le récipient et chronométrez le temps qu’il met à se remplir. Vous pouvez ensuite aisément réaliser une conversion en minutes ou en heures.

Enfin, voici deux petits gadgets sympas qui existent dans le commerce :

  • la « douche-minute » ou minuteur de douche permettant d’alerter l’utilisateur avec une alarme lorsqu’il passe un certain temps sous la douche
  • Ou le pommeau de douche qui change de couleur au fur et à mesure que le débit s’écoule.

Deux gadgets permettant de manière ludique d’économiser l’eau. Parfait pour les enfants!

5 – Utiliser des toilettes sèches : la consommation d’eau zéro

La solution ultime pour ne plus utiliser d’eau pour les toilettes : l’installation de toilettes sèches ! Cette solution ultra-écologique en rebute plus d’un, car elle semble, de prime abord, peu ragoutante. Et pourtant, contrairement aux idées reçues, les toilettes sèches ne sentent pas mauvais.

Le principe, installer un conteneur, tel un seau, au sein d’un emplacement esthétique (tel un coffrage en bois), recouvert d’une lunette tel un toilette normal. Il existe dans le commerce des coffres de toilettes sèches très esthétiques.

Le fond du seau est tapissé d’une couche de quelques centimètres de sciure de bois. A chaque passage, l’utilisateur, au lieu de tirer la chasse, n’a qu’à déverser un peu de sciure pour recouvrir ses besoins.

Tous les deux jours, il suffit de vider le seau dans le jardin dans un endroit dédié au compostage. Et le tour est joué. Non seulement aucune goutte d’eau n’est utilisé, mais, de surcroît, nos petits et gros besoins créent de l’engrais via un compost très riche (prévoir trois ans de compostage).

Question odeurs, les toilettes sentiront la sciure de bois. Certains installent pour plus de sûreté la VMC directement dans les toilettes… Mais c’est un luxe dont on peu aisément se passer.

6 – Le lave-vaisselle plus économique que la vaisselle à la main… Uniquement s’il est plein !

Il peut sembler plus écologique de réaliser sa vaisselle à la main. Or, les lave-vaisselles les plus économiques n’utilisent qu’une dizaine de litres d’eau ! Ainsi, si vous remplissez chaque jour votre évier d’eau de lavage et d’eau claire de rinçage pour la vaisselle, c’est bel et bien une vingtaine de litres d’eau utilisée au quotidien.

Il est ainsi bien plus économique d’utiliser un lave-vaisselle, d’autant plus lorsqu’il est plein. Faites le donc tourner selon la taille de votre famille, tous les deux-trois jours. Il est bien sûr préférable de privilégier un lave-vaisselle économique (A+++) et de grande capacité.

Les mini laves-vaisselles de 6 couverts, quant à eux, sont sympas mais moins écologiques en matière de consommation d’eau en rapportant l’eau consommée au nombre de couverts lavés. Ils sont par ailleurs inadaptés à une famille (préférez un lave-vaisselle 14 couverts!).

Certes, certains avanceraient qu’il faut compter le prix d’achat du lave-vaisselle et les coûts en matière d’électricité et que les économies réalisées ne sont qu’artificielles. Mais d’autres avantages apparaissent en sus des économies d’eau, telles que les économies en termes de temps. Ajoutons également le fait de ne pas avoir régulièrement un tas de vaisselle qui s’entasse dans l’évier : après chaque repas, on débarrasse les couverts, on les mets dans le lave-vaisselle et hop, la table et la cuisine sont propres !

Modern Kitchen Household Appliances
PhotoMIX-Company / Pixabay

7 – Achetez des appareils électroménager économiques (A+++)

Il ne s’agit pas ici de changer d’un coup votre électro-ménager, surtout s’il fonctionne toujours (pour le coup, ce ne serait pas du tout écolo!). Mais si l’un de vos appareils venait à lâcher, il est important de vous tourner vers des machines modernes affichant une consommation économe. Au magasin ou sur un site e-commerce, surveillez bien les avis ou les données constructeur et privilégiez les appareils classés A++ ou A+++. Il est bien sûr ici question principalement du lave-vaisselle et du lave-linge, qui, réunis, représentent une part considérable de la consommation moyenne des ménages.

A titre de comparaison, il est admis qu’un ancien lave-linge de 5kg peut consommer plus de 100 litres d’eau par cycle. Un lave-linge de catégorie A, de 70 à 80 litres, de catégorie A, de 60 à 70 litres, A+, de 50 à 60 litres et A+++, de 40 à 50 litres.

8 – Opter pour un lave-linge intelligent pour économiser l’eau

Avec une ancienne machine à laver, la quantité d’eau utilisée demeure la même, peut importe la quantité de linge dans le tambour. Il demeure ainsi essentiel de lancer un cycle si et uniquement si la machine est pleine. Les nouvelles machines permettent aujourd’hui divers programmes, avec ou sans rinçage, cycles courts, demi-charge… Ces fonctions sont bien utiles !

Une autre technologie permettant des économies d’eau : la reconnaissance du poids du linge. Une fonctionnalité qui permet à la machine d’adapter la quantité d’eau utilisée selon le nombre de vêtements présents dans le tambour.

9 – Installer une chasse d’eau à double débit ou optimiser sa chasse d’eau

A chaque fois que l’on tire la chasse, ce sont 5 à 10 litres d’eau potable qui s’envolent ! L’installation d’une chasse d’eau à double débit permet d’adapter le volume d’eau lâché selon votre besoin (sans jeu de mot!).

Si vous souhaitez économiser autrement votre eau aux toilettes, il est également possible d’apprendre à l’ensemble des membres de votre familles à appuyer légèrement sur le bouton de chasse d’eau. En appuyant à fond, tout l’eau est lâchée. En appuyant légèrement, ce sont à chaque fois quelques litres d’économisés en chassant moins d’eau dans les toilettes. Lorsque l’on sait qu’une famille de 4 personnes tire en moyenne 16 chasses-d’eau par jour, ce n’est pas rien !

Vous pouvez également glisser dans votre chasse d’eau, si le bac le permet, une ou deux bouteille pleines d’eau. Le volume occupé par les bouteilles sera source d’économies. Certains placent également une ou deux briques dans le réservoir, ou tordent vers le bas la tige de fer maintenant le flotteur. Celui-ci considérera que la chasse d’eau sera pleine à ras-bord alors que vous aurez réduit le niveau d’eau de 5 à 10 cm.

10 – Récupérer l’eau de pluie pour économiser l’eau du robinet

Les eaux pluviales sont gratuites et présentes en plus ou moins grande quantité selon la région dans laquelle on se situe. Pour une centaine d’euros, il est aisément possible d’installer une dérive de gouttière et un récupérateur extérieur de quelques centaines de litres. Cette eau n’est certes pas potable. Mais est-il utile d’arroser le jardin avec de l’eau potable ?

Il vous est également possible, avec de l’eau de pluie, de nettoyer votre maison, de laver le linge, voire d’alimenter la chasse d’eau (à l’aide d’une pompe de type surpresseur). Il faut, pour ce faire, une eau claire. Prévoir ainsi des systèmes de préfiltre sur la gouttière et dans le récupérateur, tel des grilles, un filtre à couches de sables et de minéraux, un filtre en céramique…)

Attention tout de même à la législation de votre pays pouvant réglementer l’usage de cette eau qui, rappelons-le, demeure non-potable.

Pour en savoir plus, consultez ici notre dossier sur la récupération de l’eau de pluie pour économiser de l’eau ainsi que sur les récupérateur aériens ou enterrés.

Vous trouverez également dans cet article les informations à connaître sur les filtres à eau.

11 – La réutilisation de certaines eaux usées

Gardez à l’esprit qu’une eau déjà utilisée à certaines fin peut encore l’être pour d’autres activités. Une eau de cuisson, par exemple, au lieu de finir dans votre évier (et risquer de le boucher!) peut resservir pour arroser les plantes une fois refroidie. Ces dernières profiteront non seulement de l’eau, mais également des nutriments contenues par celle-ci.

Certaines installations permettent de profiter autrement des eaux utilisées pour le lavage des mains, des dents… Le lavabo peut par exemple être relié à un conteneur alimentant la chasse-d’eau. Nul besoin alors de récupération dans des seaux ou des bassines. Ici, pas de gestes rédhibitoires, c’est tout confort !

12 – En finir avec le dogme de la propreté pour économiser l’eau

Certes, l’arrivée de l’eau potable au sein des domiciles a permis de très largement augmenter la durée de vie moyenne. Nous avons éradiqué certaines maladies et nous avons amélioré sensiblement l’hygiène générale. Toutefois, la démocratisation des appareils électro-ménagers et autres robots, ainsi que les revêtements de sol faciles d’entretien depuis les années 1970, ont eu pour conséquence de renforcer les critères de propreté. Tout est devenu si facile ! Il appartient ainsi à tous de maintenir son domicile dans une propreté irréprochable. En parallèle, les spots TV publicitaires ne cessent de nous harceler avec de nouveaux produits lavant mieux. Plus blanc que blanc ! Or, est-il utile de suivre à outrance cette mouvance. Quelques principes d’hygiène élémentaire suffisent amplement.

Il en est de même pour l’hygiène corporelle. Il est devenu commun de multiplier les douches quotidiennes. Non seulement cette tendance est énergivore, mais les conséquences sont néfastes. Notons par exemple que le fait de se laver les cheveux tous les jours les abîme.

Sans abandonner les ablutions quotidiennes pour votre confort (et celui des autres), il est préférable de se laver au lavabo et de ne prendre une douche que 2 à 3 fois par semaine.

13 – Laver sa voiture avec parcimonie

Laver sa voiture peut vite devenir un acte très gourmand en eau, surtout si vous utilisez le jet. Il s’agit par ailleurs d’un acte de pur confort. Ce n’est pas pour rien que l’on interdit de laver la voiture en période de sécheresse.

Inutile ainsi de préciser qu’il faut laver sa voiture le moins possible. A moins que l’on considère réellement son véhicule comme le prolongement de soi-même…

Non, sans blaguer, si VRAIMENT la voiture a besoin d’un coup de propre, préférez la bassine et l’éponge au jet . Mieux, préférez mettre un jeton dans la station de lavage plutôt que de polluer votre cour ou votre jardin d’eau savonneuse.

14 – Arroser le jardin intelligemment

Les agriculteurs le savent bien : il est préférable d’arroser le jardin tôt le matin ou tard en soirée, lorsque les températures sont plus fraîches. Pourquoi ? Tout simplement car, lorsque le soleil tape plus fort, une grande partie de l’eau d’arrosage s’évapore illico.

Vous pouvez également opter pour un arrosage de type goutte-à-goutte. Il suffit de relier une pompe à une rivière (si vous en disposez d’une à proximité et s’il est permis d’exploiter cette eau), un puits ou un récupérateur d’eau. Puis, il s’agit de fixer à cette pompe un tuyau poreux qui sera déroulé sur vos lignes de culture. Ce tuyau arrosera l’ensemble du jardin en continu, avec parcimonie, et automatiquement.

Autre système intelligent : un arroseur automatique programmable branché sur le récupérateur d’eau de pluie et couplé à un pluviomètre. L’appareil s’active automatiquement tôt le matin et tard le soir, et uniquement si le sol est sec.

Enfin, il est parfois bien plus économe de revenir aux bonnes vieilles méthode des anciens : l’utilisation, quand il le faut, de bons vieux arrosoirs.

Tuyau arrosage eau de pluie
RyanMcGuire / Pixabay

15 – Opter pour la permaculture et le paillage du jardin

Si l’on possède un petit potager, celui-ci peut vite devenir gourmand en eau, selon la saison et les légumes qu’on y fait pousser. En adoptant certains principes de permaculture, il est possible de réduire la fréquence des sessions d’arrosage, voire d’obtenir un jardin autonome. Il convient ainsi de réaliser des associations intelligentes de légumes, par exemple. Certaines plantes, en association, peuvent s’entraider : certaines produisent naturellement de l’ombre, d’autres apportent des nutriments ou conservent l’humidité…

Inspiré du système forestier, la permaculture utilisent également beaucoup le système des paillis. Il s’agit de tapisser le sol du jardin de paille, de déchets de tonte ou de feuilles mortes… Un tapis organique qui conserve l’humidité et nourrit le sol.

Pour en savoir un peu plus sur le sujet, voici un petit article traitant des fondamentaux de la permaculture.

Et vous, avez-vous d’autres idées pour économiser l’eau au quotidien ? Qu’allez-vous mettre en application ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *