Canoé-kayak

Fan de sports nautiques, vous souhaitez vous mettre au canoë-kayak. Parfait ! A vous l’aventure en mer, sur les fleuves et les rivières, en emboîtant le pas des manieurs de pirogues des temps anciens. Mais au fait, le canoë-kayak existe-t-il ? Quelle est la différence entre un kayak et un canoë ? Avant de nous jeter à l’eau, faisons le point !

Le canoë-kayak n’existe pas !

Le canoë-kayak n’existe pas, vraiment ? En réalité, il n’existe pas en tant qu’objet. On distingue en effet un canoë d’un kayak , chacune de ces embarcations se différenciant de l’autre à bien des égards (voir plus bas).

En réalité, le canoë-kayak constitue une pratique sportive ou une activité de loisir au sein de laquelle l’on propulse des embarcations légères à l’aide de pagaies. Un «sport de pagaies », en somme, rassemblant la pratique du canoë, du kayak, de la pirogue, du rafting dans un radeau pneumatique, voire du kayak polo. Mais pas la barque ni l’aviron !

Randonnée en canoé
Balade en canoé
– AlainAudet / Pixabay

Il va sans dire que l’exercice du canoë-kayak peut se réaliser dans un cadre de loisir (promenades, randonnées, pêche en canoë ou en kayak) ou de compétition (course, slalom…). La pratique peut se réaliser, sur des eaux calmes (lac, étangs), des rivières plus ou moins vives, des estuaires et des milieux purement maritimes. Chacun de ces milieux aquatiques soumettent les pagayeurs à certaines règles. C’est notamment le cas pour le kayak en mer : selon la distance séparant la côte et le kayakiste, ce dernier se doit de posséder un équipement particulier. Nous parlons ici d’embarcation homologuées ou immatriculées, de feu de navigation, de compas…
Voir ici toutes les règles concernant la pratique du kayak en mer.

Les différences entre canoë et kayak

Bien que légères et propulsées à l’aide de pagaies, le canoë et le kayak présentent de nombreuses différences. Contrairement à ce que l’on peut couramment penser, la différence entre ces petits « bateaux » ne tient pas de leur taille et du nombre d’occupants. Il existe aussi bien des canoës et des kayaks d’une, deux, trois, quatre places… etc. Ces différences tiennent plutôt de leurs origines, de la forme de l’embarcation, de la position des occupants, de la pagaie, de l’utilisation que l’on en fait…

Étudions donc sans plus tarder les différences entre canoës et kayaks !

Les origines du canoë et du kayak

Le canoë nous vient de l’Amérique du Nord et plus spécifiquement des Amérindiens vivant sur les actuels territoires du Canada et des États-Unis. Les indiens d’Amérique se sont longtemps servis (et se servent encore parfois) de canoës comme bateaux de transport. Ces embarcations pouvaient aisément sillonner les rivières tout en emportant les Hommes, les bagages, le produit de la chasse et de la cueillette…

Le kayak, quant à lui, nous vient du peuple des Inuits. Ces derniers utilisaient et utilisent toujours des kayak pour partir chasser ou pour pêcher aux alentours du Pôle Nord (Arctique).

Canoé traditionnel
Utilisation d’un canoé traditionnel – vietnguyenbui / Pixabay

Design et fonctions du canoë et du kayak

C’est un fait, ces deux bateaux peuvent être utilisés dans un cadre de loisir (pêche, balades, randonnées, voyages) ou sportif ( courses). Toutefois, les deux embarcations présentent des utilités distinctes.

Le canoë, notamment, répond toujours au rôle que les Amérindiens lui avaient donné jadis, le transport. Effectivement, un canoë est pour la plupart du temps ouvert et jouit de dimensions permettant de transporter davantage de charges que le kayak. C’est pourquoi il est plébiscité par les randonneurs nécessitant d’emporter avec eux quelques bagages, mais aussi par les familles.

Pratique, rapide, polyvalent, le canoë est capable, selon ses dimensions, de transporter 1, 2, 3, 4 ou 5 personnes. Il prend ainsi vite des allures de petite barque légère avec qui l’on découvre la nature au ras de l’eau.

Le kayak, pour sa part, est susceptible d’afficher un design ouvert ou fermé (coque fermée équipée d’une jupe pour protéger le kayakiste de l’eau). Également léger et facilement maniable, il pêche néanmoins sur la polyvalence. Il est en effet difficile d’emporter de lourdes charges et des bagages sur un kayak qui est majoritairement taillé pour la conduite sportive.

Kayak ouvert Sea Sand Ocean Leisure
Avant d’un kayak ouvert – kevberon / Pixabay

Position des rameurs différentes entre les deux embarcations

Notons que les pagayeurs au sein d’un kayak sont pour la plupart assis dans le fond de l’embarcation, les jambes tendues vers l’avant. Dans un canoë, au contraire, le rameur se positionne à genoux (dans un contexte de compétition de vitesse) ou assis sur un siège. Dans ce dernier cas, les jambes du pagayeur sont bien souvent croisées.

Précisons que le kayak présente un bordé bas. Le pagayeur étant assis au fond de l’embarcation (sous la ligne d’eau), il se retrouve très vite mouillé. En peu de temps en effet, les éclaboussures provoquées par le mouvement des pagaies et la position assise sous la ligne d’eau font leur œuvre. C’est pourquoi bon nombre utilisent une « jupe », mettent des chaussons spécifiques et revêtent une tenue spéciale en Lycra.

Kayak monoplace
Kayak monoplace – Nowaja / Pixabay

Au contraire, un canoë dispose d’un bordé plus haut et d’un creux important. De plus, les pagayeurs sont positionnés sur un siège. Avec ce mode de transport, il est aisé de se déplacer sans se mouiller et sans exposer ses bagages à l’eau. Nul besoin donc de vêtements spéciaux.

Canoë-kayak, des pagaies différentes

Les kayakistes utilisent une double-pagaie, sorte de rame permettant d’avancer plus vite et de se diriger plus facilement. Rappelons que le kayak est avant tout une embarcation sportive, même s’il existe des kayaks de pêche.

Dans un canoë, il est plus fréquent d’utiliser une pagaie simple. Mais rien n’empêche l’emploi d’une pagaie double au sein d’un canoë. C’est à l’appréciation de chacun.

Et vous, êtes vous plutôt canoë ou kayak ?

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